Jamais le corps n'a été si heureux: ces cellules,
d'autres cellules, c'était la vie partout, la conscience partout. Ça se
promenait d'un corps à l'autre tout à fait libre et indépendant. Une
indépendance cellulaire. Je n'avais jamais eu cette expérience avant. Depuis 91
ans sur la terre, jamais ce corps n'a senti un bonheur pareil: pas de limites,
pas d'impossibilités, rien. Tous les autres corps étaient lui. Seulement un jeu
de la conscience... qui se promène.
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